Déclaré mort par erreur, ce bébé passe 6 heures dans le réfrigérateur de la morgue

C’est à la morgue de l’hôpital La Margarita au Mexique que le bébé aurait été sauvé in-extremis. En effet, après avoir été mis au monde à 23 semaines de grossesse, ce dernier a été déclaré mort-né par les médecins peu après sa naissance. Une information qui n’a pas manqué de provoquer le désarroi des deux parents. A savoir que selon la classification de l’INSERM, on parle de très grande prématurité lorsque la naissance se produit avant 28 semaines. 

Après l’annonce du décès, le bébé a été envoyé à la morgue où le corps doit être conservé jusqu’à l’arrivée du service des pompes funèbres chargé de le transporter. C’est à ce moment précis qu’un son interpelle les employés : ils entendent les cris et les pleurs d’un nouveau né provenant de l’intérieur du réfrigérateur de la morgue. Horrifié, l’un deux se dirige vers les infirmières pour les prévenir. Cependant, le personnel médical remet en question la version de cet homme en le traitant de menteur.

Face à leur réaction, les employés des pompes funèbres décident de révéler la nouvelle directement au père qui n’a pas hésité une seule seconde à les croire. En arrivant devant la morgue, ce dernier entend aussi les cris de son enfant et immortalise la scène avec son téléphone. Les médecins et les infirmières se sont quant à eux empressés de prendre soin du nouveau-né.

Suite à la plainte des parents, l’hôpital aurait annoncé dans une déclaration que tous les protocoles ont été suivis à la lettre avant que le nouveau-né ne soit déclaré mort et envoyé à la morgue. Dès que le personnel a appris que le bébé était bien en vie, ce dernier a immédiatement reçu les soins nécessaires selon l’établissement. 

Malgré ce sauvetage, le bébé reste un cas de prématurité extrême. Après les événements à la morgue, le New York Post révèle le décès de l’enfant après 5 semaines passées en unité de soins intensifs. Ses parents, Elisa et Santiago Albino ont accusé l’hôpital de négligence. Une enquête a été ouverte afin de mettre en lumière les détails de cette histoire. Luis Miguel Barbosa, le gouverneur de la ville a quant à lui annoncé vouloir déposer une plainte pénale contre ceux qui ont déclaré le décès du bébé par erreur la première fois. Par ailleurs, il ajoute que si les médecins “n’ont pas le calme émotionnel pour prendre soin d’un tel enfant et ne parviennent pas à distinguer entre la vie et la mort, ils devraient demander des vacances ou arrêter de travailler”.